CTSD 21 : Moyens de la rentrée 2022 en collèges et SEGPA

Ce CTSD s’est tenu en visio entre la DASEN 21 et les organisations syndicales le jeudi 10 février ; il a duré 2h.

À l’ordre du jour, les moyens alloués pour les collèges et SEGPA du département de Côte-d’Or pour la rentrée 2022 ainsi que les berceaux CAPPEI.

Article mis en ligne le 1er mars 2022

par snfolcdijon

Vous trouverez ici :

Voici un extrait de la déclaration liminaire de nos représentants

Alors que le manque structurel de moyens et les difficultés propres à la 5ème vague rendent déjà aujourd’hui insupportables les conditions de travail des personnels dans les établissements, ce CTSD démarre la préparation de rentrée par de nouvelles coupes dans les DHG (Genlis, Monge, Nuits, Seurre…) qui se traduiront par des suppressions de postes (par exemple à Carnot, Chevigny-Saint-Sauveur, Monge ou menacés de fermeture à Genlis, Monge, Nuits-Saint-Georges…) et l’augmentation des postes avec compléments de service (Nuits, Seurre, etc.) Or, ce sont bien les contre-réformes structurelles et la poursuite des suppressions de postes qui aggravent les difficultés de l’école à mener à bien son travail de transmission des connaissances dans un cadre égalitaire.
Le gouffre se creuse entre les besoins de terrain et les réponses gouvernementales, que ce soit pour la situation de l’école ou pour celle de la santé, services publics essorés l’un comme l’autre par l’absence de volonté politique d’engager les investissements indispensables, incluant la question centrale d’une revalorisation salariale générale. Monsieur le Ministre, rémunérer dignement les personnels de l’Éducation Nationale, voilà comment mettre fin à la crise du recrutement que vous et votre Ministère faites si souvent mine de déplorer. Lorsqu’il en a la volonté, ce gouvernement sait trouver les moyens, puisqu’il a offert depuis mars 2020 600 milliards d’€ aux banques. Ce sont les profits financiers qui en ont bénéficié, au détriment des priorités sociales.

Au lieu de prendre des mesures d’urgence, le ministère n’a fait qu’aggraver la situation. Les grandes difficultés à remplacer les professeurs ou CPE absents demeurent, sans autre réponse que l’appel aux retraités. Aucune mesure n’est prise pour abonder les postes au concours. Aucune volonté de mettre pleinement à contribution les listes complémentaires : dans le 2nd degré, elles ont été réduites nationalement cette année à 27 places toutes disciplines confondues, contre plusieurs centaines auparavant. Les besoins mobilisés pour le remplacement d’urgence des AED restent insuffisants (35 ETP pour toute l’académie, plus un volant de 27 000 HS impossibles à absorber pour des AED déjà soumis à des services de plus de 40 heures hebdomadaires). Du côté des AESH rien n’est fait pour leur assurer des conditions de travail acceptables. La FNEC FO rappelle leurs revendications : un vrai statut, un vrai salaire, et l’abandon des PIAL. A ce jour, une grande part des élèves en situation de handicap ne sont pas accompagnés par des AESH à hauteur des notifications MDPH.

En ce qui concerne la préparation de rentrée 2022, elle montre que la logique reste la même et ne prend pas la mesure des besoins. Les faits sont les faits et la préparation de rentrée 2022 reste insuffisante.

49 ETP supprimés dans le 2nd degré, c’est encore et toujours moins d’heures pour enseigner.
Les moyens académiques sont encore en baisse, et leur comparaison avec les années précédentes est rendue difficile par une présentation qui cherche à faire croire à des mesures favorables aux structures, aux personnels et aux publics. En effet, le passage des stagiaires à plein temps a rendu nécessaire la conversion d’une partie des HSA en HP (comme quoi ce n’est pas impossible.)