Menaces sur l’Education Prioritaire

Pour économiser les moyens de l’Education Prioritaire, le gouvernement a développé l’indice appelé IPS (indice de positionnement social). Sous le prétexte fallacieux de favoriser la mixité sociale, il envisage de fermer des collèges REP et de disperser leurs élèves dans les collèges non REP voisins afin de mieux les mélanger aux autres classes sociales… mais le tout, sans transférer les moyens REP puisque la « concentration » d’élèves issus de milieux défavorisés serait ainsi très diluée. Il ne resterait qu’une simple « allocation progressive des moyens », dont on voit bien, au moment des DHG, à quel point elle est opaque et souvent insuffisante.

Nationalement, le gouvernement affaibli a plusieurs fois repoussé l’annonce de ce plan, et se défausse sur les Rectorats en leur demandant de créer avant l’été une « instance académique de dialogue, de concertation et de pilotage sur la mixité sociale et scolaire ».

Localement, en Côte d’Or pour l’instant, aucun plan de ce type n’a encore été présenté par le Rectorat ni par la DASEN. Mais notre département a déjà connu au moins un cas qui aurait pu servir de modèle à une telle mesure, lors de la destruction du collège d’Epirey et de la réaffectation des élèves des Grésilles, dispersés entre les trois collèges Carnot, Champollion, et Clos de Pouilly. Nous restons vigilants et nous vous tiendrons informés de tout ce que nous apprendrons à ce sujet. De votre côté, n’hésitez pas à nous contacter si vous en entendez parler, même sous la seule forme d’une rumeur, pour que nous puissions demander clairement des explications lors des instances (dpt et aca).

Vous pouvez retrouver ici le communiqué du SNFOLC